Vitrine M #1 > 3

Un projet MUS-E dans lequel des artistes entrent en dialogue avec le quartier des Marolles. En collaboration avec Bruss-it, la Ville de Bruxelles et la piscine Les Bains de Bruxelles.
Bruxelles

Vitrine M vise à impliquer le quartier autour de la piscine de la ville de Bruxelles. En collaboration avec des résidents locaux, des visiteurs de la piscine et des commerçants de la Place du Jeu de Balle, des artistes MUS-E donnent un visage à la vitrine.

Mur plein de photos, portraits et post-its

Vitrine M #1

Vitrine M, la “chambre magique” du va-et-viens dans les Marolles. Un aperçu de la poésie de tous les jours dans l’un des quartiers les plus haut en couleurs de Bruxelles. Vitrine M #01 vous invite à faire connaissance avec le personnel de la piscine. Concept et réalisation par Patries Wichers et Raisa Vandamme. 

Les personnes qui prennent une douche ici viennent parfois juste pour parler un peu. Pour certains d'entre eux, je suis aussi un peu une mère. 

Ouverture festive de la vitrine avec des enfants et des enseignants

Vitrine M #2

La classe de sixième primaire de Sint-Joris part à la découverte des multiples vies que recèlent les objets. Les élèves sont inspirés par une performance de l’artiste Patries Wichers. Tout en nouant un dialogue avec les vendeurs de la Place du Jeu de Balles, les élèves font  leurs propres interventions. Avec les objets récoltés, ils se lancent dans une quête artistique autour de “la valeur” et de “la futilité”.

Des photos accrochées derrière une vitre

Vitrine M #3

Pour la troisième édition, deux artistes présentent leur projet dans une seule vitrine:

Arnaud Marlone est photographe de mode et travaille à l’accueil de la piscine. Pour Vitrine M #03, il a photographié Liesa Van Liedekerke. Liesa fréquente la piscine, elle enseigne et pose occasionnellement comme modèle. Les vêtements et accessoires du shooting ont été mis à disposition par les marchands de la place du Jeu de balle. 

Raisa Vandamme présente une étude qualitative et quantitative sur les liens possibles entre le personnel de la piscine, les baigneurs et les marchands de la Place du Jeu de Balle. L’enquête a été menée d’une manière absurde et non-scientifique au moyen d’interviews, d’observations et de rencontres. C’est, en quelque sorte, une tentative désespérée d’établir des liens humains qui transcendent à la fois l’espace et le temps. 

Ensemble, nous restons silencieux pendant exactement 86 minutes. C'est aussi long qu'un match de football avec 4 minutes à faire. Sauf si le temps est mauvais.